En 1992, au "Sommet de la Terre" de Rio de Janeiro, en réponse aux inquiétudes croissantes concernant la diminution de notre patrimoine naturel, l’Union européenne s’est engagée à enrayer la perte de la biodiversité sur ses territoires en créant un réseau de sites écologiques nommé Natura 2000.
La démarche Natura 2000 privilégie la recherche collective d’une gestion équilibrée et durable en tenant compte des préoccupations économiques et sociales. En effet, l’Union Européenne a choisi d’instaurer une politique de gestion intégrée des milieux, en insérant la protection de l’environnement et de ses espèces au sein des impératifs de développement local. Ainsi, le préambule de la directive indique que : "son but principal est de favoriser le maintien de la biodiversité, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales, et de contribuer à l'objectif général d'un développement durable. Le maintien de cette biodiversité peut, dans certains cas, requérir le maintien, voire l'encouragement, d'activités humaines".
Les particularités de ce réseau sont donc :
Son échelle d’approche basée sur le fonctionnement des milieux et espèces naturelles qui ne sont pas délimités par des frontières administratives mais biogéographiques,
La prise en compte des spécificités locales pour concilier préservation de la nature et préoccupations socio-économiques
La participation active de l’ensemble des acteurs locaux,afin qu’ils s’approprient les enjeux de Natura 2000